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    Peut-être que oui, peut - être que non

    Il était une fois un modeste paysan de la vieille Russie .

    Il était veuf et n’avait qu’un fils . Un jour , son cheval disparut . Tous ses voisins le plaignirent , en disant qu’une bien triste chose était arrivée . « Peut-être que oui , peut-être que non » répondit-il .

    Trois jours plus tard, son cheval revint accompagné de trois chevaux sauvages . Les voisins l’envièrent et lui affirmèrent : « Quelle chance tu as ! »

    À quoi il répondit : « Peut-être que oui , peut-être que non »

    Son fils tenta de monter l’un des chevaux sauvages , tomba et se cassa une jambe . Les voisins dirent : « Quelle guigne ! » - « Peut-être que oui , peut-être que non » répondit une nouvelle fois le paysan .

    Trois jours plus tard , les huissiers du tsar vinrent chercher tous les jeunes hommes valides pour les enrôler dans l’armée , et le fils du paysan ne fut pas enrôlé . « Quelle chance tu as! » déclarèrent les voisins au vieux paysan .

    Nous ne voyons qu’un tout petit bout de notre réalité . Qui sait à quoi peuvent être utiles les expériences que nous vivons ! 

            

     


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    J'étais fasciné par leur couleur rose, leur odeur,
    et je voulais les pouponner aussi.
    Seulement vous vous êtes inquiétés que je puisse les blesser,
    et j'ai passé la plupart de mon temps banni
    dans une autre pièce, ou dans une niche.
    Oh, comme je voulais les aimer,
    mais je suis devenu un "prisonnier de l'amour".

     Quand ils ont commencé à grandir,
    je suis devenu leur ami.
    Ils se sont accrochés à ma fourrure et se sont levés
    sur leurs jambes branlantes,
    ont poussé leurs doigts dans mes yeux, fouillé mes oreilles,
    et m'ont donné des baisers sur le nez.
    J'aimais tout d'eux et leurs caresses
    parce que les tiennes étaient maintenant si peu fréquentes
    et je les aurais défendus avec ma vie si besoin était.
    J'allais dans leurs lits
    et écoutais leurs soucis et rêves secrets,
    et ensemble nous attendions le son de ta voiture dans l'allée.

    Il y eut un temps,
    quand les autres te demandaient si tu avais un chien
    et qu'ils te demandaient une photo de moi
    tu en avais une à leur montrer dans ton portefeuille
    et tu leur racontais des histoires à mon propos.
    Ces dernières années tu répondais "juste oui "
    et changeais de sujet.

    Je suis passé du statut de " ton chien "
    à " seulement un chien, "
    et vous vous êtes offensés de chaque dépense pour moi.
    Maintenant, vous avez une nouvelle occasion de carrière
    dans une autre ville,
    et vous allez déménager dans un appartement
    qui n'autorise pas d'animaux familiers.
    Tu as fait le bon choix pour ta " famille ",
    mais il y eut un temps où j'étais ta seule la famille.
    J'étais excité par la promenade en voiture
    jusqu'à ce que nous arrivions au refuge pour animaux.
    Cela sentait les chiens et chats,
    la peur, le désespoir.

    Tu as rempli la paperasserie et tu as dit
    " je sais que vous trouverez une bonne maison pour lui ".
    Ils ont haussé les épaules et vous ont jeté un regard attristé.
    Ils comprennent la réalité qui fait face
    à un chien entre deux âges,
    même un avec " des papiers ".

    Tu as dû forcer les doigts de ton fils
    pour les détacher de mon col et il criait
    " Non, Papa! S'il vous plaît
    ne les laissez pas prendre mon chien!"
    Et je me suis inquiété pour lui,
    quelles leçons lui avez-vous apprises
    à l'instant, au sujet de l'amitié et la loyauté,
    au sujet de l'amour et de la responsabilité,
    et au sujet du respect pour toute vie.
    Tu m'as donné un « au revoir caresse » sur la tête,
    tu as évité mes yeux, et tu as refusé
    de prendre mon collier avec vous.
    Après votre départ,
    les deux gentilles dames ont dit
    que vous saviez probablement au sujet de votre départ
    il y a de cela plusieurs mois
    et rien fait pour me trouver une autre bonne maison.
    Elles ont secoué leurs têtes et ont dit
    " Comment est-ce possible?"

     Ils sont aussi attentifs à nous ici dans le refuge
    que leurs programmes chargés ne le leur permet.
    Ils nous nourrissent, bien sûr,
    mais j'ai perdu l'appétit il y a plusieurs jours.
    Au début, chaque fois que quelqu'un passait près de ma cage,
    je me dépêchais en espérant que c'était toi,
    que tu avais changé d'avis, que c'était juste un mauvais rêve.
    ou j'espérais tout au moins que ça soit quelqu'un
    qui se soucie de moi et qui pourrait me sauver.
    Quand je me suis rendu compte
    que je ne pourrais pas rivaliser avec les autres chiots
    qui folâtraient pour attirer l'attention,
    je me suis retiré dans un coin de la cage et ai attendu.

    J'ai entendu ses pas
    quand elle s'approchait de moi en fin de journée,
    et je piétinais le long de l'allée
    jusqu'à une pièce séparée.
    Une pièce heureusement tranquille.
    Elle m'a placé sur la table et a frotté mes oreilles,
    et m'a dit de ne pas m 'inquiéter.
    Mon cœur battait d'anticipation à ce qui était à venir,
    mais il y avait aussi un sentiment de soulagement.
    Le « prisonnier de l'amour »
    avait survécu à travers les jours.
    Comme c'est dans ma nature, je me suis plus inquiété d'elle.
    Le fardeau qu'elle porte pèse lourdement sur elle, et je le sais,
    de la même manière que je connais votre humeur chaque jour.

    Elle a placé une chaîne doucement
    autour de ma patte de devant et une larme a roulé sur sa joue.
    J'ai léché sa main de la même façon que je te consolais
    il y a tant d'années.
    Elle a glissé l'aiguille hypodermique
    habilement dans ma veine.
    Quand j'ai senti le dard et les liquides
    se répandre à travers mon corps,
    je me suis assoupi,
    l'ai examinée de mes gentils yeux et ai murmuré
    " Comment as-tu pu? "

    Peut-être parce qu'elle comprenait mon langage,
    elle a dit " je suis si désolée".
    Elle m'a étreint,
    et m'a expliqué précipitamment que c'était son travail
    de s'assurer que j'aille à une meilleure place
    où je ne serais pas ignoré ou abusé ou abandonné,
    ou aurais à pourvoir moi-même à mes besoins,
    une place remplie d'amour et de lumière
    très différente de cet endroit.
    Et avec mes dernières énergies,
    j'ai essayé de me transporter jusqu'à elle
    et lui expliquer avec un coup sourd de ma queue
    que mon " Comment as-tu pu? "
    n'était pas dirigé contre elle.
    C'était à toi, mon maître bien-aimé, que je pensais.
     

    Je penserai à toi et t'attendrai à jamais.
    Puisse tout le monde dans ta vie
    continuer à te montrer autant de loyauté.

     Texte © copyright Jim Willis 2001, tous droits réservés

      

      

      


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     Vous arrive- t'il parfois de ressentir un moment de joie qui s'assourdit d'un sentiment de culpabilité?
    Vous mangez un délicieux gâteau alors que vous êtes en plein régime?
    Vous succombez devant la énième paire de chaussures alors que votre dressing est plein: heureusement, ce sont les soldes!
    Vous vous traitez intérieurement de tous les noms, votre joie s'assombrit.


    Déjà, on peut se demander ce que cache cette consommation contraire à nos objectifs?

    Puisque ce moment de faiblesse est advenu, laissons lui sa saveur et goûtons au plaisir qu'il nous procure.
     Se rappeler que nos pensées créent et que le sentiment de culpabilité est un poison acide pour le corps. Ce n'est pas parce que j'ai mangé un gâteau que je dois me sentir mal.
    Si je veux changer mon comportement, il faut d'abord casser mes habitudes. Ensuite, me positionner dans un objectif viable


    "En voyant les obstacles comme des problèmes plutôt que des étapes à franchir, nous leur donnons plus de pouvoir qu'ils le méritent. Un problème n'est en fait qu'une solution en voie d'être trouvée."
    Théodore Rubin.

     

     

     

     

     


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