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     Est-il de notre pouvoir d'être heureux ? Oui, c'est ce que je crois.

    Selon moi, le bonheur désigne un état durable, très différent du plaisir qui nous donne une impression agréable mais éphémère. Le plaisir de se venger... Le plaisir de poser un acte vertueux. Le plaisir de faire plaisir... Le plaisir de faire l'Amour... Le plaisir de manger... Le plaisir de nuire...

    Certains diront que nous sommes heureux par chance, malheureux par malchance (nous sommes alors, littéralement, "in-fortuné" diront-ils).

    Nous serions donc heureux "au petit bonheur la chance", de façon contingente, aléatoire, incertaine, et nous devrions avouer notre impuissance face aux événements ?

    On n'y pourrait donc rien ?


    Pourtant, ne pouvons-nous pas employer notre liberté, qui est un pouvoir à nous rendre heureux ?

    Après tout, si les hommes sont malheureux, est-ce bien la faute du "sort", de la "malchance", voire du "destin" ?

    Et s'ils sont heureux, est-ce seulement par "hasard", par "chance", ou parce qu'ils sont nés "sous une bonne étoile" ?

    Ne devons-nous pas reconnaître que nous avons une part de responsabilité dans notre malheur ?

    Et dès lors, n'est-ce pas à nous de déterminer notre bonheur ?

    Ne sommes-nous pas maîtres de notre "destin", donc de notre bonheur ?

    Oui, je le crois. Je crois bel et bien que nous sommes les capitaines de nos navires. Les maîtres de nos vies. Les constructeurs de notre bonheur ou de notre malheur.

    C'est à moi de choisir quelle option je vais prendre face à tel ou tel évènement. Quel choix je vais faire. Quelle direction je vais prendre. A moi de choisir quel acte je vais poser sachant que les conséquences s'en suivront, positives ou négatives car ici est la loi... La loi de cause à effet ...

    Le bonheur me tient et même s'il arrive que dans ma vie, des zones nuageuses viennent perturber mon ciel bleu, très vite, ces nuages sont chassés par le bonheur durable que nous avons su bâtir ensemble ma compagne et moi.

    Jusque là, je remerciais la vie. Aujourd'hui, c'est moi que je remercie ! De ne pas me laisser envahir par la colère, la rage, la haine, la rancoeur, la vengeance... et j'en passe. Je me remercie de ne pas être aimée de ces gens là parce que si je ne suis pas aimée d'eux c'est aussi parce que je ne leur ressemble pas !!! Et quelquepart, je peux avouer en être fière.

    C'est moi que je remercie... Mais NOUS aussi... D'avoir su construire cette force inébranlable qu'est le bonheur !

    Oh certes, je suis capable d'éprouver de la colère ! Un sentiment qui reste un sentiment humain mais en aucun cas je ne souhaite l'alimenter pour le voir rester en moi et me pourrir de l'intérieur.

    Je plainds ces "gens" qui ne savent vivre autrement que dans ces énergies maléfiques et dévastatrices. Ces gens qui retournent leur veste sitôt que le vent se met à tourner. Ces gens qui se glorifient de ne pas changer d'avis sans même se rendre compte que c'est pourtant bien ce qu'ils font. Ces gens qui portent en eux le poids du malheur !!!

    Je plainds ces personnes qui ne sont habitées que par la noirceur, le mensonge, la manipulation... Le désir de faire mal. De détruire...

    Voyez-vous !!! Le bonheur ne se détruit pas si facilement que ça !!!

    A bon entendeur... Lorsque l'amour est vrai et pur, il est indestructible et inconditionnel et le bonheur reste intact face à quelques attaques que ce soit !

    Paix royale à chacun !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mes remerciements à Danimage pour ses magnifiques créations http://danimage.centerblog.net

     

     

     

     


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     "Un prince venu des pays froids s'arrêta en son chemin vers l'Orient dans un territoire inconnu de lui.
    Il regarda autour de lui et peu il y avait à voir à part une nature abondante et à perte de vue. Il cherchait
    une source, de quoi apaiser sa soif après une si longue route.
    Face à lui vint une femme à pied menant un âne chargé de sacs. Il lui demanda alors où il pouvait
    trouver une source... la femme le regarda dans les yeux et après un temps, lui répondit :
    - Si tu veux m'accompagner je te montrerai la source et t'offrirai à boire

                                 
    Il ne voulait pas revenir sur ses pas pour aller boire. Il voulait aller de l'avant pour continuer son voyage.

    Il ne voulait pas s'attarder. Mais sa soif était grande. Elle lui dit :
    - Si ta volonté est plus forte que ta soif, continue ton chemin. Je ne sais pas vers quoi tu vas, mais
    es-tu sûr que tu es capable de poursuivre sans puiser à la source d'une fontaine pour apaiser ta soif ?
    Il ne savait que répondre. Bien sûr, il ne pouvait parvenir à son but sans assouvir sa soif mais il avait
    une route à faire et ne voulait pas s'en détourner. Il allait à l'Orient car il pensait y trouver ce qu'il
    cherchait. Il ne savait quoi mais il voulait trouver quelque chose qui donne un sens à la vie, au monde
    et à Dieu.


    A contre-coeur, il dut accepter l'offre de la femme qui lui semblait trop fière à son goût mais qui avait
    dit juste. Elle dit :

    - Suis-moi et tu verras qu'il est nécessaire parfois de s'arrêter, de se détourner d'un chemin qu'on croit
    le nôtre pour voir avec clarté le but. Car seul le but importe ici. Et toi, tu cherches sans savoir quoi...ta
    quête n'a point de but.

    Il l'accompagna tout le long du chemin à pied avec son cheval et ils parlèrent, ils parlèrent
    longtemps...peu à peu, il s'aperçut qu'il ne savait pas quel était véritablement le but de son voyage,
    qu'il cherchait sans savoir, qu'il voulait trouver, mais quoi ?
    Il regarda cette femme a l'allure fière, en son habit simple mais dont les paroles étaient
    remplies d'une sagesse qu'il ne détenait pas...et plus il la regardait, plus il la trouvait belle,
    plus elle lui paraissait dotée et unique. Si simple et si spéciale.
    Arrivé à un carrefour, elle lui demanda s'il était sûr de vouloir apaiser sa soif. Oui, cette fois il était sûr.

    Il avait en lui non seuelement la soif de l'eau pure, mais aussi la soif de l'homme qui se cherche sans
    se trouver, l'homme en quête de quelque chose d'inaccessible, mais pourtant qui devait exister.

    Quelque chose qui donne le sens de l'existence, du monde et de tout ce qui est. Il la suivit jusqu'à un
    puits. Elle prit de l'eau du puits, la versa dans une cruche à côté et la lui offrit... en ce geste, le
    regardant droit dans les yeux... elle lui transmit quelque chose qu'il avait toujours cherché sans savoir.

    Et dans son regard l'homme vit le sens, le but et l'essence.
    Tout était en ce regard.
    - Apaise ta soif... et tu apaiseras ton âme et ton coeur.
    Il but et cette eau venue des profondeurs de la terre, assouvi sa soif mais réveilla en lui un sentiment
    d'être en train de se ressourcer au plus profond de lui de quelque chose d'essentiel qu'il n'avait jamais
    connu jusqu'à lors. Il lui demanda :

    - Comment et pourquoi ton regard ?

    - C'est le regard que je devais avoir, celui dans lequel tu trouverais ce que tu cherches en croyant le
    trouver de par le monde alors que c'est en toi et en moi que tu le trouves.

     


    - Qu'est-ce que j'ai trouvé ?
    - Tu as trouvé l'amour !
    - Qu'est-ce que l'amour ?
    L'amour est un état qui te bouleverse, qui te porte, qui te transforme, qui change toute ta vision du
    monde et donne un sens à tout ce qui est en ce monde. C'est un lien invisible qui unit les hommes
    entre eux, qui transforme en un ce qui était deux, qui rend fort ce qui restera fragile à l'intérieur et qui
    permet aux hommes de créer en ce monde ce qu'ils ont créés en eux par amour. Cette union des
    âmes en Dieu est l'essence de l'être, est l'éternité de l'être absolu en tout.

     - Alors c'est l'amour que je vois en toi. C'est l'amour que je cherchais sans savoir. C'est l'amour mon
    but, mon sens et ma quête !
    - Oui, mais vois-tu, tu croyais trouver loin et ailleurs ce qui était en toi depuis toujours. Mon regard
    n'est que la mémoire de qui est en toi et ce qui est par delà de tout et tous.. Pour trouver ce que tu ne
    savais pas chercher, tu as du prendre un chemin que tu croyais revenir en arrière et contretemps, alors
    qu'en fait ce n'était qu'un autre chemin... celui qui t'étais destiné.

    Le chemin que nous suivons par notre propre volonté n'est pas toujours le meilleur, mais comme tu as
    cherché sans savoir...que ta quête est juste et pure, Dieu m'a envoyé te montrer le chemin à suivre, le tien.
    Et en ce chemin il t'offre la vie, car l'Amour est l'expérience de la vie.
    En ce chemin, je suis celle qui t'accompagne."

     

     

     

     

     

     

     

    En remerciant très chaleursement mon amie Sybel pour ses sublimes créations fantastiques merci beaucoup à toi viens la retrouver dans son univers fantastique ici http://sybel.centerblog.net/

       

     

     

     


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    Tu ne nous a point donné un coeur pour nous haïr, et des mains

    pour nous égorger ; fais que nous nous aidions mutuellement ;

    que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos

    corps, entre tous nos langages insuffisants, entre tous nos usages

    ridicules, entre toutes nos lois imparfaites, entre toutes nos

    opinions insensées, entre toutes nos contradictions si

    disproportionnées à nos yeux, et si égales devant toi ; que

    toutes ces petites nuances qui distinguent les atomes appelés

    hommes ne soient pas des signaux de haine et de persécution ;

    que ceux qui allument des cierges en plein midi pour te célébrer

    supportent ceux qui se contentent de la lumière de ton soleil ;

    que ceux qui couvrent leur robe d’une toile blanche pour dire

    qu’il faut t’aimer ne détestent pas ceux qui disent la même

    chose sous un manteau de laine noire ; qu’il soit égal de

    t’adorer dans un jargon formé d’une langue ancienne, ou dans un

    jargon plus nouveau ; que ceux dont l’habit est teint en rouge ou

    en violet, qui dominent sur une petite parcelle d’un petit tas de

    la boue de ce monde et qui possèdent quelques fragments

    arrondis d’un certain métal, jouissent sans orgueil de ce qu’ils

    appellent grandeur et richesse, et que les autres les voient sans

    envie : car tu sais qu’il n’y a dans ces vanités ni de quoi envier ni

    de quoi s’enorgueillir. Puissent tous les hommes se souvenir

    qu’ils sont frères ! Qu’ils aient en horreur la tyrannie exercée

    sur les âmes, comme ils ont en exécration le brigandage qui ravit

    par la force le fruit du travail et de l’industrie paisible ! Si les

    guerres sont inévitables, ne nous haïssons pas, ne nous déchirons

    pas les uns les autres dans le sein de la paix, et employons

    l’instant de notre existence à bénir également en mille langages

    divers, depuis le Siam jusqu’à la Californie, ta bonté qui nous a

    donné cet instant.

       

     

     

     

     

     

      

     

     

     

     

     

     


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