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      Si c’était le dernier jour

    Si c’était le dernier jour, j’aimerai accomplir un dernier voyage
    Avant de quitter ma terre nourricière. Voir les contrées sauvages
    Tel qu’ Ushuaia, et ses montagnes de glaces, enfer gelé, ses lacs…
    Terre promise pour les uns, ou terre d’extrême pour les autres…

    Si c’était le dernier jour, j’aimerai voir les rares éléphants blancs
    Ces monstres de mémoires, gardien de toute cette faune africaine…
    De ces peuples aux traditions ancestrales, aux sanctuaires oubliés…
    Charmée par de nombreuses rencontres de peuplades accueillantes….

    Si c’était le dernier jour, je voyagerai sur la banquise aux ours polaires
    Ces animaux si fascinants, ces géants blancs vagabondant en solitaire
    Cherchant leur nourriture que sont les carcasses de phoques ou bélougas
    A ces Inuits, autochtone des régions arctiques, de Sibérie ou d’Alaska. 
    Si c’était le dernier jour……… Mon voeu sera t'il un jour exhaussé ?



    © Nany octobre 2007

     

      

     

     

     

      

     

    Avec tous mes remerciements à ma fée douceur et du bonheur pour ses sublimes créations qui enchante mon coeur .

      

    http://loverdose.eklablog.net/

      

     

     

       

     

      

       


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    Dis pépé, c'est quoi le bonheur ?

    Le bonheur mon enfant, c'est d'avoir des yeux,
    Même en vitrine, sous d'horribles lorgnons.
    Pouvoir observer, sur la fleur, un bourdon
    Gorgé de nectar, s'arracher vers les cieux.

    Le bonheur, mon petit, c'est d'être fasciné
    Par une perle de rosée, courant sur le fil de la vierge,
    Dans une aube radieuse au soleil qui émerge,
    Cordiale promesse d'une belle journée.

    Le bonheur, tu sais, c'est pouvoir admirer,
    Dans l'azur doré d'un printemps qui s'éveille,
    Un magnifique rapace qui, de là-haut, surveille
    Le lapereau étourdi qui a quitté son terrier.

    Le bonheur, mon garçon, c'est pouvoir arpenter
    La garrigue provençale, ta main dans la mienne :
    Balade matinale, avant que ne survienne
    Le vent brûlant, au zénith de juillet.

     

    Le bonheur, mon enfant, c'est quand la pluie est tombée
    Et fait que la terre craquelée et agonisante,
    Exhale soudain une odeur douce et enivrante,
    Pour remercier le ciel de la bienfaisante ondée.

    Le bonheur, vois-tu, c'est, quand finit l'été,
    Cueillir une pomme au sein du verger familial,
    L'essuyer sur sa blouse, d'un geste machinal,
    Puis mordre à belles dents, dans sa chair sucrée.

    Le bonheur, tu sais, il se trouve n'importe où :
    Se coucher dans le pré, écouter chanter l'herbe,
    Le souffle du Mistral dans le chêne superbe,
    Le murmure du ruisseau, polissant ses cailloux...

    Je te souhaite des choses pures, du bonheur !
    Point n'est besoin d'honneurs et de richesses.
    Qu'un avenir utopique, et de folles promesses,
    Ne puissent jamais, ô jamais ! endurcir ton coeur.

    Pierre Clérico, 09/2000

     

     

     

     

     

     

     

     

      

     

      

     

     

     

     


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    MACHA - Oh, cette musique ! Ils s'éloignent de nous, l'un d'eux est parti tout à fait, pour toujours, nous resterons seules, pour recommencer notre vie Il faut vivre... Il faut vivre.

    IRINA - Le temps viendra où chacun saura pourquoi tout cela, pourquoi toutes ces souffrances, il n'y aura plus de mystère d'aucune sorte, mais en attendant il faut vivre... Il faut travailler, seulement travailler ! Demain j'irai seule, j'enseignerai à l'école, et je donnerai toute ma vie à ceux pour qui, peut-être, elle sera utile. C'est l'automne, bientôt ce sera l'hiver, la neige couvrira tout, et je travaillerai, je travaillerai.

    OLGA - La musique joue si gaiement, si fièrement, on a envie de vivre ! Ô mon Dieu ! Le temps passera, et nous partirons pour toujours, on nous oubliera, on oubliera nos visages, nos voix, on ne saura plus combien nous étions, mais nos souffrances se changeront en joie pour ceux qui vivront après nous, le bonheur et la paix s'établiront sur terre, on aura un mot affectueux, une bénédiction pour ceux qui vivent maintenant. O mes chères soeurs, notre vie n'est pas terminée. Nous vivrons ! La musique joue si gaiement, si joyeusement ! Encore un peu de temps, et nous saurons pourquoi nous vivons, pourquoi nous souffrons. Si l'on savait, si l'on savait !

     

     

      

     

      

     

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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