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    Pour moi, réussir, chaque jour, veut dire réussir quelque chose qui me rende heureuse, aussi petit soit-il.

    Réussir :
    - à manger sainement,
    - à faire mon travail de façon à ce que je sois contente de moi,
    - à prendre soin de moi de quelque façon que ce soit,
    - à rendre quelqu'un heureux,
    - à prendre soin de mes amis,
    - à retourner mes appels,
    - à répondre aux dizaines de courriels que je reçois (ça, je n'y réussis pas tous les jours !),
    - à changer mes pensées déprimées par le temps gris et le manque de soleil pour de belles pensées,
    - à trouver les petits bonheurs de ma journée et en remercier la vie,
    - à trouver un sujet d'article pour encourager mes lecteurs à vouloir réussir eux aussi,
    - etc...
    On n'arrive pas tous les jours à se sentir heureux et content de notre journée. Le lendemain, on se regarde aller et on se dit qu'on doit changer notre façon de penser pour revenir dans son coeur et sa bonne humeur si on veut réussir à être heureux et attirer tout ce qu'on désire.

    David Komsi dirait qu'on doit faire «comme si» tout allait bien. C'est-à-dire se voir heureux, voir notre vie comme si elle était celle qu'on désire, etc.

      Il y a cependant au moins deux façons de faire «comme si» et cela revient à mon article sur la pensée magique versus positive.

     La première façon est qu'on peut faire comme si tout allait bien et oblitérer de notre esprit et de nos pensées ce qui ne va pas et faire semblant que tout va bien. La pensée magique. Cet exemple m'a été encore montré hier par une amie à qui j'ai fait voir, l'été dernier, que c'est sa façon de penser qui attire les choses qu'elle se fait vivre. Cela l'a beaucoup aidée à changer sa façon de penser et d'agir et elle réussit à être mieux chaque jour car elle n'a pas la vie facile, seule avec deux bébés.

    Cependant, hier, alors que nous étions au centre d'achats, elle me disait que ses brûlures d'estomac - petits ulcères, en fait - avaient recommencé à lui faire mal. En descendant l'escalier pour aller au magasin d'aliments naturels, où nous allions acheter du gel d'aloès pour son ulcère, elle me dit «J'ai mal... (avec un grimace de douleur) mais je fais comme si je n'avais pas mal et tout va bien aller !» tout en faisant semblant de sourire et avec un signe de la main comme pour chasser les pensées liées à sa douleur.

     Faire «comme si» signifie SENTIR que les choses qu'on veut qui se passent sont déjà présentes en nous. Ce n'est pas souffrir et faire semblant qu'on n'a pas mal mais se sentir déjà guéri, voir la guérison en soi. C'est mettre de l'énergie d'amour et croire qu'on peut réussir à guérir, dans cet exemple, là où on souffre...
    Il en va de même avec l'argent, l'amour et tout ce qu'on désire attirer dans notre vie. Il existe beaucoup de le secret ou que la loi d'attraction soit avec toi .Réussir à faire «comme si», c'est VOIR, RESSENTIR et CROIRE qu'on a déjà atteint notre but, notre objectif. C'est croire sincèrement et profondément qu'on peut y arriver. Ce n'est pas balayer de la main nos échecs et souffrances et faire semblant de croire que tout va bien aller...

     
     
     
    Un grand merci à Chantl pour son extraordinaire talent de créatrice
     
     
     
     

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    Les gens sont souvent déraisonnables, illogiques et centrés sur eux-mêmes.
    Pardonne-les quand même..
    Si tu es gentil, les gens peuvent t'accuser d'être égoïste et d'avoir des arrières pensées.
    Sois gentil quand même… Si tu réussis, tu trouveras des faux amis et des vrais ennemis.
    Réussis quand même… Si tu es honnête et franc, il se peut que les gens abusent de toi.
    Sois honnête et franc quand même…
    Ce que tu as mis des années à construire, quelqu'un pourrait le détruire en une nuit.
    Construis quand même…

    Si tu trouves la sérénité et la joie, ils pourraient être jaloux.
    Sois heureux quand même…
    Le bien que tu fais aujourd'hui, les gens l'auront souvent oublié demain .

     


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  •   Le Chemin de Vie ou la Légende Personnelle
    Le Chemin de Vie est une sorte de fil conducteur que tout être humain suit au cours de son existence.

    Les Orientaux nous proposent une image fort intéressante pour ce véhicule et ce Chemin de Vie.
    Nous sommes, disent- ils, comme une charrette, une calèche qui représente notre corps physique et qui circule sur un chemin qui symbolise la vie ou plutôt le Chemin de Vie.

    Le chemin sur lequel circule la Calèche est un chemin de terre. Comme tous les chemins de terre, il comporte des « nids-de-poule », des trous, des bosses, des cailloux, des ornières et des fossés de chaque côté. Les trous, les bosses et les cailloux sont les difficultés, les heurts de la vie. Les ornières sont les schémas déjà existants que nous reprenons des autres et que nous reproduisons. Les fossés, plus ou moins profonds, représentent les règles, les limites à ne pas franchir sous peine d'accident. Ce chemin comporte parfois des virages qui empêchent la visibilité ou traverse parfois des zones de brume ou des orages. Ce sont toutes ces phases de notre vie où nous sommes « dans le brouillard » où nous avons de la difficulté à voir clair ou à pouvoir anticiper car nous ne pouvons « voir devant ».

    Cette Calèche est tirée par deux chevaux, un blanc (Yang) qui est à gauche et un noir (Yin) qui est à droite. Ces chevaux symbolisent les émotions, ce qui nous montre à quel point ce sont elles qui nous tirent, voire nous mènent dans la vie. La Calèche est conduite par un Cocher qui représente notre mental, notre Conscient. Elle possède quatre roues, deux devant (les bras), qui donnent la direction ou plutôt impliquent la direction donnée par le Cocher aux chevaux, et deux derrière (les jambes), qui portent et transportent la charge (elles sont d'ailleurs toujours plus grosses que celle de l'avant).
    À l'intérieur de la Calèche, il y a un passager que l' on ne voit pas. Il s'agit du Maître ou Guide Intérieur de chacun de nous, de notre Non- conscient, de notre Conscient Holographique.


    Notre Calèche personnelle avance donc sur le chemin de la vie, dirigée en apparence par le Cocher. Je dis bien en apparence, car si c'est bien lui qui la conduit, c'est en fait le passager qui a donné la destination . Le Cocher, qui est notre mental, conduit donc la Calèche. De la qualité de sa vigilance et de sa conduite (ferme mais en douceur) vont dépendre la qualité et confort du voyage (existence). S'il brutalise les chevaux (émotions) et les brime, ceux-ci vont s'énerver ou s'emballer à un moment donné et risquer de conduire la calèche à l'accident, de la même manière que nos émotions nous conduisent parfois à des actes irraisonnables voire dangereux. Si le conducteur est trop relâché, s'il manque de vigilance, l'attelage va passer dans les ornières (reproduction des schémas parentaux, par exemple) et nous suivrons alors les traces des autres, en courant le risque d'aller dans le fossé comme eux s'ils l'ont fait. De la même façon, s'il n'est pas vigilant, le Cocher ne saura pas non plus éviter les trous, les bosses, les nids-de-poule (coups, erreurs de la vie) et le voyage sera très inconfortable pour la Calèche, le Cocher et le Maître ou Guide Intérieur. S'il s'endort ou ne tient pas les rênes, ce seront alors les chevaux (émotions) qui dirigeront la Calèche. Si le cheval noir est le plus fort (parce que nous l'avons mieux nourri...), la Calèche va tirer à droite et être guidée par les images émotives maternelles. Si c'est le cheval blanc dont nous nous occupons le mieux et qui domine, la Calèche va tirer à gauche, vers les représentations émotives paternelles. Lorsque le Cocher conduit trop vite, force trop, comme nous le faisons parfois, ou si les chevaux s'emballent, c'est le fossé, l'accident qui arrête plus ou moins violemment tout l'attelage et avec plus ou moins de dégâts (accidents et traumatismes). Parfois, une roue ou une pièce de la Calèche lâche (maladie), soit parce qu'elle était fragile, soit parce que la Calèche est passée sur trop de bosses et dans trop de trous (accumulation de comportements, d'attitudes inadéquates). Il faut alors réparer et selon la gravité de la panne, nous allons pouvoir le faire nous-mêmes (repos, cicatrisation), devoir faire appel à un dépanneur (médecine douce, naturelle) ou si c'est encore plus grave à un réparateur (médecine moderne). Mais il sera de toute façon important de ne pas nous contenter de changer la pièce. Il sera essentiel de réfléchir à la conduite du Cocher et à la manière avec laquelle nous allons changer nos comportements, nos attitudes face à la vie, si nous ne voulons pas que '« la panne » se reproduise. Parfois, la Calèche traverse des zones de faible visibilité, c'est –à dire que nous ne voyons pas vraiment où nous allons. Il peut s'agir d'un simple virage. Nous pouvons le voir et nous préparer à son arrivée en anticipant. Nous devons alors ralentir, repérer dans quel sens tourne le chemin et suivre la courbe en tenant bien les chevaux (maîtriser par exemple nos émotions quand nous vivons une phase de changement voulue ou subie). Lorsqu'il s'agit de brume ou d'orage, il nous est alors plus difficile de conduire notre Calèche. Nous devons « naviguer à vue », en ralentissant l'allure et en nous fiant aux bords immédiats du chemin. Nous devons dans cette phase faire une confiance totale, pour ne pas dire « aveugle », dans le Chemin de Vie (lois naturelles, règles de la Tradition, etc.) et le Maître ou Guide Intérieur (Non-Conscient) qui a choisi ce chemin. Ce sont les phases de la vie où nous sommes perdus « dans le brouillard » et où nous ne savons plus où nous allons. Dans ces moments-là, nous ne pouvons plus faire autrement que laisser la vie nous montrer la route.

    Parfois, enfin, nous arrivons à des carrefours, des bifurcations. Si le chemin n'est pas balisé, nous ne savons pas quelle direction prendre. Le Cocher (le mental, l'intellect) peut prendre une direction au hasard. Le risque de se tromper, voire de se perdre, est grand. Plus le Cocher est sûr de lui, persuadé de tout connaître et de tout maîtriser, plus il va vouloir et penser savoir quelle direction choisir et plus le risque sera important. Nous sommes alors dans le règne de la « technocratie rationaliste », où la raison et l'intellect croient pouvoir tout résoudre. S'il est, en revanche, humble et honnête avec lui-même, il demandera quelle route prendre au passager (Maître ou Guide Intérieur). Celui-là sait où il va, il connaît la destination finale. Il pourra alors l'indiquer au Cocher, qui la prendra, à condition que ce dernier ait été capable de l'entendre. En effet, la Calèche fait parfois beaucoup de bruit en roulant, et il est nécessaire de s' arrêter pour pouvoir dialoguer avec le Maître ou Guide Intérieur. Ce sont les pauses, les retraites que nous faisons parfois pour nous retrouver, car il nous arrive de nous perdre.

    Voilà une image simple mais qui représente vraiment bien ce qu'est le Chemin de Vie. Grâce à elle nous pouvons comprendre facilement de quelle façon les choses se passent dans notre vie .

     

     Michel Odoul

      

      


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